Ils sont plus de 7 600 généralistes à consacrer une part importante de leur activité à l’encadrement des étudiants et des internes mais ils n’ont pas été revalorisés dans leurs fonctions depuis 2008.
Les maîtres de stage, qui touchent environ 450 euros pour un stage de 3 mois d’un étudiant de 2e cycle et 1 200 euros par semestre pour un interne, réclament un coup de pouce.
Le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) suggère que les maîtres de stage puissent automatiquement bénéficier d’un bonus grâce à la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) généralisée dans la convention. Les généralistes enseignants proposent la création d’un nouvel indicateur dans ce système de paiement à la performance qui leur accorderait 500 points (3 500 euros par an) s’ils encadrent un interne et 750 points (soit 5 250 euros par an) s’ils accueillent un étudiant de 2e cycle.
Un investissement, des retombées
« Nous recrutons des maîtres de stage motivés mais cette revalorisation permettrait de convaincre ceux qui hésitent à franchir le pas, commente le Dr Matthieu Calafiore, président du SNEMG. Cette bonification compenserait également la petite perte d’activité du médecin maître de stage ». Le SNEMG espère que sa proposition sera reprise par les partenaires conventionnels.
Le syndicat estime que cet investissement pourrait même avoir des retombées économiques favorables. Une revue de la littérature scientifique compilée dans une thèse de médecine générale (2011) a en effet montré l’impact positif de la maîtrise de stage sur l’exercice professionnel : meilleure organisation du cabinet, moindre prescription d’antibiotiques, actualisation des références médicales ou recours plus fréquent aux génériques.
Si cette idée était retenue, la rémunération des généralistes maîtres de stage serait dopée. La prime moyenne d’un généraliste était de 5 774 euros au titre de la ROSP en 2013.
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