Au terme de 4 mois de discussion – et alors qu’une nouvelle réunion est programmée le 17 septempre –, l’Intersyndicat national des internes (ISNI) ne voit pas d’issue satisfaisante au chantier de la révision de leur temps de travail.
Alors que la France a été mise en demeure par l’Europe à la fin du mois de mars de se conformer au droit européen en la matière, l’ISNI estime que le compte (48 heures de travail hebdomadaire, respect du repos de sécurité) n’y est toujours pas dans les propositions qui lui sont faites par le ministère de la Santé. « Marisol Touraine a décidé de ne tenir compte ni des propositions des internes, ni du droit européen », dénonce l’organisation.
Un double « déni »
Pour l’ISNI, le bât blesse notamment quand les pouvoirs publics « ne comptabilisent pas comme temps de travail toutes les obligations de service des internes » ou quand ils « ne prennent pas en compte le statut des astreintes des internes dont aucun décompte précis ne peut être effectué ». Le syndicat évoque « un déni de justice sociale » mais également « un déni de démocratie », indiquant que la pétition qu’il a lancée sur le sujet il y a un peu plus d’un mois avec les internes de pharmacie et de biologie médicale (FNSIP-BM), d’odontologie (SNIO) et les jeunes généralistes (SNJMG) a rassemblé à ce jour « 7 122 signataires ».
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