Il faut attendre encore un jour pour connaître la décision du Conseil d’État sur le cas de Vincent Lambert, le jeune infirmier en état pauci-relationnel depuis un accident de moto en 2008. Le vice-président de la plus haute juridiction administrative française, Jean-Marc Sauvé, a annoncé ce jeudi 13 février que le Conseil rendra son avis vendredi à 16 heures. Le rapporteur public a préconisé une nouvelle expertise médicale par trois nouveaux médecins. Si les 17 magistrats de l’assemblée du contentieux accèdent à sa demande, cela repoussera encore toute décision sur le sort de Vincent Lambert de six semaines maximum. Cette proposition est « inhabituelle », mais l’affaire est « hors norme » et l’arrêt du Conseil d’État « aura un impact national » a fait valoir le rapporteur Rémi Keller.
Son épouse Rachel et son neveu, ainsi que le CHU de Reims, avaient saisi la haute instance avec l’espoir qu’elle annule le jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui s’était prononcé le 16 janvier pour le maintien en vie du jeune homme, que souhaitent ses parents, dans un contexte de conflit familial.
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