Vos malades ont lu

Aliments à risque

Publié le 27/01/2011
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AVANTAGES

Février

LES REPAS sont parfois « des zones à risque quand on suit un traitement », prévient le mensuel « Avantages ». Ses lecteurs trouveront dans le numéro de février une fiche sur les interférences entre médicament et aliment. Au premier rang des aliments à risque, le pamplemousse, qui augmente la concentration plasmatique des hypocholestérolémiants (jusqu’à 10 fois) mais aussi des sédatifs, des antirétroviraux, des antihistaminiques, des antiépileptiques… La solution, remplacer par du jus d’orange ou de citron. Le smoothie d’agrumes, lui, ne fait pas bon ménage avec les anti-inflammatoires et l’aspirine, car il fragilise la muqueuse gastrique. Les bienfaits du menu salade verte du déjeuner peuvent être anéantis en cas de prise d’anticoagulants oraux ; salade, persil, chou, brocoli sont riches en vitamine K qui, au contraire, boostent la coagulation. Café ou thé ? Là encore, cela dépend du traitement : les antihistaminiques à base de théophylline ou certains antibiotiques peuvent accroître les effets indésirables de la caféine (palpitations, insomnies) ; les flavonoïdes du thé empêcher l’absorption du fer.

MARIE-FRANCE

Février

Magie des lasers froids

LES LASERS non thermiques sont présentés, dans « Marie-France » comme des armes quasi magiques qui « agissent sur le métabolisme des cellules et l’améliorent. Ils peuvent corriger le fonctionnement des gènes défectueux, aider la cellule à retrouver sa fonction normale, réparer les tissus, accélérer la cicatrisation ». Médecins du sport, rhumatologues, ostéopathes, acupuncteurs ou kinésithérapeutes l’utilisent d’ailleurs de plus en plus. « Il suffit d’éclairer la zone malade par la lumière monochromatique adaptée, le rayon passe sans douleur à travers la peau, les déchirures musculaires cicatrisent plus vite, les patients consomment moins d’anti-inflammatoires », explique le Dr Luc Bénichou. Rouge, bleu, jaune.., ces faisceaux lumineux permettent aux zones lésées lors des AVC de recouvrer une partie de leurs fonctions, améliorent les états dépressifs et sont expérimentés (accès aux zones profondes du cerveau en passant par les fosses nasales) dans la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.

PLEINE VIE

Février

Dormir tout naturellement

« ENTRE 50 et 60 ans, le sommeil se modifie beaucoup. Il est alors préférable d’accompagner le changement plutôt qu’essayer coûte que coûte de conserver un rythme qui ne serait plus d’actualité », explique le Dr Sylvie Royant-Parola dans « Pleine vie ». La méthode proposée : s’aider des médecines douces, homéopathie, phytothérapie, aromathérapie et oligothérapie. L’infusion de passiflore, par exemple, est indiquée si le manque de sommeil est dû à de l’anxiété : « Si vos préoccupations entraînent des palpitations, y ajouter de l’aubépine, dont les effets anxiolytiques et sédatifs ne sont plus à démontrer », explique le mensuel. Le panel de solutions proposées va du Gelsenium 7 CH, à prendre au coucher, à l’huile essentielle de lavande, sans oublier le yoga du sommeil (yoga nidra). Cet ancêtre de toutes les techniques de relaxation se pratique sans bouger, dans une sorte de sommeil éveillé.

COSMOPOLITAN

Février

Pilules pour mineures

À CHACUNE sa contraception. Dans le dossier de « Cosmopolitan », les témoignages de Leila, Marie, Karine, Lætitia et d’autres rendent compte de la diversité des situations et des solutions contraceptives. Marina, 22 ans, a choisi le préservatif parce qu’elle est SRSP, « Sans rapports sexuels fixes », et qu’elle est réfractaire à la pilule, trop contraignante. Bien sûr, il n’y a pas que la pilule, reconnaît le magazine, qui néanmoins milite pour une pilule anonyme et gratuite pour les moins de 18 ans. « Comment fait une jeune fille de 18 ans pour prendre la pilule sans que ses parents soient au courant ? Réponse : elle ne peut pas », explique « Cosmopolitan », qui rappelle que chaque année, en France, « 15 000 jeunes femmes de moins de 18 ans commencent leur vie sexuelle par un avortement ». Paradoxe, note la revue, dans cette même tranche d’âge, « la pilule du lendemain est gratuite et anonyme ». Pourquoi ne pas étendre l’expérience du Pr Israel Nisand à Strasbourg, qui en dix ans, depuis qu’il a mis en place la pilule anonyme et gratuite, a fait baisser de moitié les IVG chez les mineures ? L’ancienne ministre de la Santé avait assuré être très intéressée mais… il y a quatre ans. Question du mensuel : « Qu’en penseront Xavier Bertrand et Nora Berra ? »

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8894