La Haute Autorité de santé a publié ce vendredi sa décision d’adopter la recommandation relative à la prise en charge, à titre dérogatoire, de l’anticancéreux avastin (bévacizumab, Roche) qui « peut faire l’objet d’une prise en charge dérogatoire dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative néovasculaire choroïdienne rétrofovéolaire, dans les situations où le prescripteur juge son utilisation indispensable pour améliorer l’état de santé des patients ou éviter leur dégradation », souligne l’instance.
Un bras de fer de plusieurs mois
Cette recommandation fait suite à une autosaisine, après que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ait annoncé, fin juin, qu’elle avait établi la recommandation temporaire d’utilisation de l’avastin dans la DMLA, sensée entrer en vigueur le 1er septembre prochain.
Rappelons qu’un véritable bras de fer oppose depuis plusieurs mois le laboratoire Roche, qui est contre la mise en œuvre de cette RTU, et l’ANSM, dont la commission d’évaluation initiale du rapport bénéfice/risque des produits de santé avait rendu, fin mars, un avis favorable à l’unanimité, à l’octroi de cette RTU.
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