Bachelot met le cap sur 2025

Publié le 25/05/2010
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La ministre de la Santé s’est finalement rendue à deux reprises à Hôpital Expo. Pour en visiter les allées et pour y prononcer son traditionnel discours. Cette année, Roselyne Bachelt a annoncé porte de Versailles rien moins que le lancement d’ « une réflexion prospective dont le thème sera " Santé 2025 " ». Ouvertement inspirée des travaux de l’actuel conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie (« Santé 2010 »), cette opération doit, a précisé Roselyne Bachelot, « projeter résolument vers l’avenir » le système de santé français en lui donnant de la « visibilité » et des « repères » face aux « mutations épidémiologiques et thérapeutiques, l’accélération du progrès technique, la transformation du rapport à la santé… ».

La ministre de la Santé a également indiqué qu’elle souhaitait créer « un service public de conseil médical et d’orientation médicale par internet et par téléphone ». Il s’agira, a-t-elle dit, de fournir « aux patients et aux professionnels de santé les informations nécessaires pour choisir plus facilement les services de santé les mieux adaptés à leur situation ».

Roselyne Bachelot a par ailleurs profité de son passage devant des hospitaliers pour préciser les objectifs qui vont être assignés aux établissements qui se lancent cette année et pour trois ans dans une expérimentation des futurs « contrats de performances », signés avec les agences régionales de santé (ARS). Il faudra, par exemple, « qu’au moins 80 % des patients accueillis aux urgences soient pris en charge en moins de quatre heures » ou bien que « les infections du site opératoire (aient en trois ans) diminué de moitié ». Au passage, elle a annoncé la sortie prochaine des décrets réorganisant la chirurgie hospitalière et lancé le chantier d’une « reconfiguration des métiers de la santé ». Le député de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart a ainsi été chargé de plancher jusqu’en octobre sur la définition de professions « intermédiaires », entre médecins et paramédicaux.

 K. P.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8776