La huitième édition du baromètre santé de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) innove en consacrant cette année un volet aux maladies infectieuses et la santé sexuelle, en collaboration avec l'Institut national de veille sanitaire (InVS).
Acceptabilité et faisabilité du dépistage
Quelque 15 000 personnes de 15 à 75 ans, résidant en France métropolitaine, seront interrogées par téléphone par un enquêteur de l'Institut IPSOS. Tous les majeurs se verront proposer un dépistage gratuit pour l'hépatite B, l'hépatite C et le VIH par auto-prélèvement à domicile. Ils recevront sur le lieu de leur choix une trousse contenant une lancette permettant de se piquer le doigt et de déposer quelques gouttes de sang sur un papier buvard. Ce buvard sera analysé par le centre national de référence des hépatites B et C et celui du VIH.
L'INPES souhaite ainsi évaluer l'acceptabilité et la faisabilité de cette possibilité de dépistage. Les données recueillies pourraient enrichir les estimations de la prévalence de ces infections en population générale.
Les résultats du baromètre santé (qui se clôturera en juillet 2016) sont attendus au 1er semestre 2017.
Le médecin destinataire des résultats du patient
Le volontaire à l'autotest doit renseigner les coordonnées d'un médecin, qui recevra par courrier les résultats négatifs ou positifs de son patient, assortis d'une fiche résumant l'étude. Le participant recevra de son côté un courrier l'invitant à se rapprocher de son médecin pour obtenir ses résultats.
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