Le bras de fer continue. Les quelque 13 000 médecins résidents algériens, équivalent des internes français, ont massivement boycotté la session de rattrapage organisée du 18 mars au 12 avril. Selon le Dr Yassine Balhi, membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), à l'origine du mouvement, aucun des 71 médecins résidents inscrits aux épreuves d'ophtalmologie n'y ont pris part.
En grève depuis des mois, les futurs médecins réclament l'abrogation du service civil qui les oblige à exercer entre un et quatre ans dans des zones parfois reculées, au terme de leurs longues études (sept ans de médecine générale et quatre ou cinq ans de plus selon la spécialité), en plus des douze mois de service militaire, obligatoire pour tous les hommes Algériens.
« Il n'y aura pas une autre date pour l'obtention du diplôme d'études médicales supérieures (DEMS), puisque les médecins résidents ont boycotté les épreuves d'ophtalmologie organisées lundi dans la capitale algérienne », a déclaré le doyen de la faculté de médecine d'Alger, le Pr Salah Eddine Bendib.
Qualifiant leur attitude « d'abandon de poste », il a assuré que « des mesures seront prises à l'encontre de ces boycotteurs ».
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