SON PROJET de réforme du NHS (National health service) est contesté de toutes parts, y compris dans son propre camp : le Premier ministre britannique David Cameron vient d’annoncer d’importantes concessions pour calmer le jeu. L’objectif d’une mise en œuvre en 2013 semble abandonné : les « PCT » (voir entretien) devraient être démantelés de façon progressive. Il est également prévu d’élargir les consortiums d’achat de soins à des médecins hospitaliers et à des infirmières, en plus des généralistes. Des délais d’attente maximum devraient par ailleurs être réintroduits pour réduire les listes d’attente à l’hôpital.
Plusieurs amendements ont été déposés en ce sens la semaine dernière au Parlement. La chambre des Communes devrait voter le texte ces jours-ci, puis viendra le tour de la chambre des Lords. Le gouvernement, lorsqu’il a décidé de faire une pause dans l’examen du projet de loi en avril dernier, avait chargé un panel d’experts d’écrire un rapport sur la réforme du NHS. Ce rapport devrait être rendu public ces jours-ci. Ses conclusions influenceront peut-être le débat national.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation