Près d’un an après l’attentat contre Charlie Hebdo, l’urgentiste Patrick Pelloux a accordé une longue interview au journal « le Monde ». Le chroniqueur, qui cessera ce mois-ci sa collaboration avec le magazine satirique, revient sur son passé, ses rencontres, ses combats et ses succès… Mais aussi ses échecs. S'agissant de sa carrière professionnelle, que le médecin évoque dans un éclat de rire, il explique qu’il est « dans un joli placard au SAMU de Paris et dès que la porte semble s’ouvrir, elle se reclaque toujours. Et puis, syndicalement parlant, je ne suis pas parvenu à rassembler suffisamment les médecins ».
Son amitié avec François Hollande ? « Oui, c’est un pote, répond Patrick Pelloux, qui rappelle que le président était l’un des rares à l’écouter en 2003, en plein épisode de la canicule. Je le considère comme un ami mais je n’ai pas son portable (contrairement à ce que dit la légende). »
Interrogé sur l’attaque contre Charlie Hebdo, l’urgentiste raconte la terrible épreuve qu’il a vécue. « Tout a été pulvérisé. Pendant six mois, on vit avec les flashs des cadavres, on fait des cauchemars, on se pose des milliers de questions, on essaie d’aller mieux, on devient ultra sensible. Un ami qui ne répond pas à un SMS, ça vous mine. C’est une période très difficile de mon existence », raconte le Dr Pelloux.
À cette époque, des médecins et des infirmières du SAMU demandent son départ, estimant qu’il représentait une menace pour leur sécurité. « Les responsables hospitaliers ont répondu : il est avec nous, il restera avec nous » se souvient le médecin. Comment repartir de l’avant après une telle épreuve ? « Il faut cultiver ses rêves et son adolescence » répond Patrick Pelloux qui se qualifie lui-même d’« adolescent attardé ».
Son amitié avec François Hollande ? « Oui, c’est un pote, répond Patrick Pelloux, qui rappelle que le président était l’un des rares à l’écouter en 2003, en plein épisode de la canicule. Je le considère comme un ami mais je n’ai pas son portable (contrairement à ce que dit la légende). »
Après les attentats, des membres du SAMU ont demandé son départ
Interrogé sur l’attaque contre Charlie Hebdo, l’urgentiste raconte la terrible épreuve qu’il a vécue. « Tout a été pulvérisé. Pendant six mois, on vit avec les flashs des cadavres, on fait des cauchemars, on se pose des milliers de questions, on essaie d’aller mieux, on devient ultra sensible. Un ami qui ne répond pas à un SMS, ça vous mine. C’est une période très difficile de mon existence », raconte le Dr Pelloux.
À cette époque, des médecins et des infirmières du SAMU demandent son départ, estimant qu’il représentait une menace pour leur sécurité. « Les responsables hospitaliers ont répondu : il est avec nous, il restera avec nous » se souvient le médecin. Comment repartir de l’avant après une telle épreuve ? « Il faut cultiver ses rêves et son adolescence » répond Patrick Pelloux qui se qualifie lui-même d’« adolescent attardé ».
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