Quels sont les liens entre nutrition, santé et performance en course au large en solitaire ? Pour le savoir, une étude du CHRU de Brest a été menée à l’occasion du Vendée Globe 2012 par le Dr Laure Jacolot (Médecin de la Fédération française de voile) et le Pr Jacques Delarue (chef du département de nutrition du CHRU de Brest). L’objectif : orienter la préparation de la ration alimentaire en fonction des zones de navigation, des contraintes physiques et d’avitaillement (l’alimentation ne contenant plus de produits frais au-delà de 21 jours) pour pallier les éventuelles carences qualitatives et/ou quantitatives pour les courses futures. De fait, lors du Vendée Globe, les coureurs sont soumis à de fortes contraintes physiques et psychologiques : 22 heures par jour d’activité et 3 à 4 heures de sommeil par périodes de 20 à 40 minutes pour les skippers lors d’une course à quatre étapes de 2 à 4 jours.
Douze navigateurs du Vendée Globe ont participé à cette étude. Leur poids et masse grasse ont été mesurés la veille du départ et dans l’heure d’arrivée. De même, un bilan biologique avec marqueurs de dénutrition a été fait avant le départ et dans les 48 heures suivant l’arrivée. Enfin, les avitaillements embarqués pour les trois mois de course ont également été étudiés. Dans un premier temps, il s’agira d’étudier l’impact de ce type d’épreuve sur la morphologie des skippers (étude de l’évolution des poids et la répartition de masse grasse) ; et d’évaluer les carences pouvant se développer lors de cette épreuve. Les premiers résultats de l’étude devraient être disponibles d’ici fin 2013.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation