Une information judiciaire pour « homicide involontaire » a été ouverte après le décès d'une femme de 44 ans qui participait à un stage de naturopathie à Noyant-de-Touraine (Indre-et-Loire), a indiqué le procureur de la République de Tours ce jeudi, confirmant une information de « la Nouvelle République ».
Les faits se sont déroulés jeudi 12 août au château de Brou à Noyant-de-Touraine, au sud de Tours. La victime, domiciliée à Paris, participait à un stage de naturopathie qui comprenait un jeûne hydrique, qui consiste à s'abstenir de manger pendant plusieurs jours et à ne consommer que de l'eau pendant cette période. Suite à ce décès, la préfecture d'Indre-et-Loire a interdit la poursuite de ce stage.
À ce stade, pas de lien établi entre le décès et la pratique du jeûne
Cette pratique s'accompagnait d'autres activités de yoga, méditation et de relaxation, précise « la Nouvelle République », qui indique également que ces stages pouvaient durer de 14 à 42 jours, pour des tarifs allant de 1 100 à 2 800 euros.
Sous l'autorité du juge d'instruction du tribunal judiciaire de Tours, l'enquête doit permettre d'établir la « cause de la mort qui reste à déterminer » et de rechercher si « d'éventuels manquements ont été commis par les organisateurs du séjour », a précisé le procureur de la République de Tours. Si de « nombreuses auditions » ont été conduites, aucune n'a donné lieu à une garde à vue à ce jour, a-t-il ajouté.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation