EN DÉCEMBRE 2010, un sondage a été réalisé par IPSOS Santé pour Activia auprès d’un échantillon national représentatif de 1 019 personnes âgées de 16 à 64 ans. À la question « Quelle est la partie du corps qui vous complexe le plus ? », une personne interrogée sur deux a répondu le ventre (57 % des femmes et 42 % des hommes), beaucoup plus souvent cité que les fesses (18 % des Français), les hanches (18 %), le torse/les seins (16 %) et les jambes (16 %). Soixante-dix-sept pour cent des personnes interrogées disent même ne pas aimer regarder leur ventre et 84 % encore moins le montrer.
Un Français sur deux aimerait en améliorer l’aspect esthétique, 21 % voudraient ne plus avoir de problèmes de transit et 16 % aimeraient « ne plus y penser ».
Pour se sentir mieux, les Français privilégient les méthodes simples, le sport pour 57 % d’entre eux et les aliments et boissons pour 48 %. Tandis que le recours à des vêtements adaptés, cité par 44 % des personnes interrogées, peut sans doute être considéré comme un ajustement à une situation que l’on veut changer.
Le philosophe Bernard Andrieu, auteur notamment de « Philosophie du corps » (Vrin) et du « Monde corporel » (Éd. L’Âge d’homme), souligne que la tendance récente à l’exposition et à la revalorisation du ventre (piercing du nombril, tatouage, vêtements laissant le ventre apparaître) témoigne de cette quête d’amélioration de la silhouette et du ventre plat.
Cependant, l’esthétique n’est pas la seule préoccupation des Français interrogés. Trois sur quatre disent ressentir des émotions au niveau de leur ventre : stress d’angoisse (pour 81 % d’entre eux), trac (58 %),émoi amoureux (28 % avec une forte prévalence chez les moins de 35 ans). Ainsi, pour 66 % des Français, être mieux dans son ventre permet de se sentir mieux dans sa tête.
Conférence de presse Activia
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