Le président de l’Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey s’est réjoui mardi que de nouvelles méthodes de détection de l’hormone de croissance humaine permettent désormais de lutter efficacement contre le dopage. L’AMA voit comme un signe encourageant le fait que deux haltérophiles russes qui devaient participer aux Paralympiques aient été contrôlés positifs à l’hormone de croissance (hGH) fin août à l’aide de ce nouveau test, validé juste avant les Jeux de Londres.
« Nous avons confiance dans le fait que ce sera un outil significatif de la lutte contre le dopage dans le sport », a estimé John Fahey. « La hGH a été largement utilisée par des athlètes ces dernières années et ils doivent savoir qu’ils n’auront plus la possibilité de tricher librement en ayant recours à cette substance », a souligné l’ancien ministre australien.
Un test sanguin de détection de l’hormone de croissance existe officiellement depuis les Jeux de 2004, mais sa fenêtre de détection était si réduite qu’il n’avait abouti à aucun contrôle positif. Ce n’est qu’à la fin 2009 qu’a été enregistré le tout premier cas, le joueur de rugby à XIII britannique Terry Newton - décédé depuis. Les progrès de la recherche avaient déjà permis d’élargir la fenêtre de détection mais les contrôles positifs à cette substance restaient rares. La nouvelle méthode, qui combine le test de 2004 et un autre test basé sur des biomarqueurs, offre désormais une fenêtre de détection suffisante.
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