Selon les derniers chiffres « sécurité » de l'OCDE, on ne tue pas beaucoup au Japon : 0,3 meurtre pour 100 000 habitants en 2015 – contre 0,5 en Allemagne, 0,6 en France et 5,2 aux États-Unis.
Sauf que… il est probable que ce chiffre soit inexact. Car, faute de moyens, l'archipel pratique peu d'examens post-mortem. « Le faible pourcentage d'autopsies rend plus élevé le risque que des crimes passent inaperçus. » C'est le Pr Hirotaro Iwase (département de médecine légale de l'Université de Chiba) qui le dit. C.Q.F.D.
Le Japon, pays rêvé du crime parfait ? Les décès dits « inhabituels » y sont, c'est un fait, plus facilement classés qu'ailleurs : 11,7 % des morts suspectes ont donné lieu à une autopsie en 2014 (ce taux d'investigation serait de 40 % en Angleterre et Pays de Galle, de 95 % en Suède).
Comme dit le proverbe, la grenouille dans le puits ne voit jamais l'océan.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation