La santé d'Hillary Clinton est devenue un nouvel angle d'attaque du camp Trump dans la campagne présidentielle américaine et, pour instiller le doute, certains n'hésitent pas à mettre en avant les théories du complot les plus fantaisistes qui circulent sur Internet.
Elle n'a pas « l'endurance physique et mentale » pour être présidente, a répété plusieurs fois Donald Trump en meeting, alors que Hillary Clinton, 68 ans, voyage depuis des mois et a passé une bonne partie du week-end à collecter des fonds.
« Je pense qu'Hillary est fatiguée… Elle a l'air malade », a affirmé ce lundi Rudy Giuliani, sur « Fox News ». La déclaration de l'ancien maire de New York et proche du candidat républicain a rejoint des photos montrant Hillary Clinton avec des poches sous les yeux, ou étrangement pâle, ainsi qu'un montage où elle secoue plusieurs fois bizarrement la tête.
Fièvre du complot
Certains de ses détracteurs n'ont pas hésité à parler de Parkinson, d'épilepsie, de troubles neurologiques, faisant parfois le lien avec sa commotion cérébrale, survenue fin 2012.
Nourrissant la fièvre complotiste, le site conservateur « Breitbart », dont le patron Steve Bannon est le nouveau directeur général de campagne de Trump, a affirmé ce week-end que « la santé de Clinton est en train de devenir une question majeure dans la campagne ».
D'après le médecin personnel de la candidate démocrate, Hillary Clinton est « en excellente condition physique et apte à servir en tant que présidente des États-Unis ». Elle a ajouté qu'une visite de contrôle en 2013 avait « montré une résolution complète de tous les effets de la commotion, et une dissolution complète de la thrombose ».
L'élection présidentielle américaine se déroulera le 8 novembre 2016.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation