L'image des arboriculteurs du Vaucluse préférant se faire hara-kiri en tronçonnant 300 de leurs cerisiers en fleurs a fait, la semaine dernière, le tour des écrans.
Leur message, en substance : « Nous interdire, début avril, à un mois de la récolte et tandis que nos concurrents européens ne sont pas encore concernés, l'usage du diméthoate, c'est nous exposer à la ruine. »
Le diméthoate est un insecticide organophosphoré puissant. Déjà interdit pour la plupart des productions mais encore autorisé pour les cerises, il a été retiré du marché français le 1er février par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Saisie en urgence par la France, l'Europe ne s'est pas encore prononcée sur une interdiction dans toute l'Union. Pendant qu'elle se gratte la tête, dans les frondaisons françaises, le moucheron – drosophila suzukii – n'attend pas.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation