› DE NOTRE CORRESPONDANTE
UN DIAGNOSTIC vient d’être posé en Midi-Pyrénées sur la santé des jeunes en situation de fragilité. Verdict, qui sont-ils ? Ils sont le plus souvent scolarisés en lycées professionnels, fréquentent des missions locales, vivent indifféremment en milieu rural ou dans les quartiers urbains sensibles et sont aussi souvent pris en charge dans des établissements médicosociaux. Ils cumulent le plus souvent des difficultés familiales, sociales et de santé. « Ils ont des conduites à risques multipliées par deux ou trois par rapport aux populations lambda, ont des problèmes d’addiction et sont plus exposés aux tentatives de suicides », observe Nicole Lorenzo, la directrice interrégionale de la PJJ sud.
La convention qui se met en place avec l’ARS vise donc à améliorer leur accès au soin et leur suivi médical. « Nous souhaitons qu’en cas de besoin, ils puissent bénéficier d’un bilan de santé et d’un suivi médical, puis nous allons surtout mettre en place des actions de préventions sur le mal être et les comportements à risque en ciblant particulièrement la prévention du système dépressif et du suicide, les addictions et l’éducation affective et sexuelle », décrit Xavier Chastel, le directeur général de l’ARS Midi-Pyrénées.
Pour mener ces actions l’ARS et la PJJ s’appuieront sur l’association ARPADE, opérateur régional qui déploie déjà des actions auprès des jeunes en difficultés et bénéficiera pour cela d’un financement de 50 000 euros par an pour une durée de trois ans, tacitement reconductible.
Autre volet du partenariat : le déploiement de formations proposées par le pôle régional de compétences en éducation pour la santé à destination des professionnels de la PJJ.
Enfin, les professionnels de santé (CHU et libéraux) de la région sont sensibilisés, pour repérer ces mineurs en difficultés et faciliter leur prise en charge.
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