Le député socialiste Gérard Bapt réclame toujours un moratoire et une mise à plat de l’ensemble des dossiers d’information des données de santé (DMP, Hôpital numérique, appels d’offres, télémédecine). Il constate notamment « les difficultés qu’ont de nombreux hôpitaux pour s’informatiser dans le cadre d’appels d’offres désordonnés et répétitifs comme à l’AP-HM ».
Le député, qui a déjà dénoncé « l’enlisement numérique du dossier médical personnel (DMP) » revient à la charge sur la question de l’installation de ce dossier sur un support mobile, type clé USB. « Malgré les déclarations de Xavier Bertrand regrettant le choix du système centralisé sur internet et marquant sa préférence sur l’usage d’un support mobile pour le DMP, écrit Gérard Bapt, les décrets d’application ne sont toujours pas sortis ». Gérard Bapt fait référence à la loi Fourcade du 22 août 2011, ayant adopté le principe d’une expérimentation du DMP sur un support mobile, mais qui n’a pas démarré à ce jour.
La CNIL (Commission nationale Informatique et Libertés) a récemment estimé que ce projet de dispositif mobile pour le DMP posait des problèmes de sécurité dont celui de la propagation de virus informatiques sur le poste de travail du professionnel de santé, à partir de la clé USB. Pour Gérard Bapt, cette déclaration de la CNIL « laisse place à des interrogations alors que des réponses existent, permettant d’éviter de nouveaux retards ».
Le député socialiste souligne que différentes solutions de DMP dans le domaine hospitalier sont déjà en place et qu’il serait utile de s’y référer avant d’engager de tels projets dans d’autres régions. Par exemple, à l’opposé de l’AP-HM, le CHU de Saint-Étienne vient d’opter pour une solution coopérative avec les CHU de Lyon et Grenoble dont le dispositif régional de DMP est déjà opérationnel et ouvert aux praticiens de ville.
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