Le gouvernement dévoile la liste des 138 premières maisons sport-santé labellisées

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Publié le 15/01/2020

Crédit photo : S. Toubon

Elles devraient être 500 d'ici à 2022. Quelque 138 maisons sport-santé (MSS) ont été officiellement labellisées. La ministre des Sports Roxana Maracineanu et la ministre de la Santé ont dévoilé ce 14 janvier la liste des structures retenues dans l'appel à projets 2019 sur près de 300 candidatures reçues.

« Ces établissements peuvent accueillir et orienter toutes les personnes souhaitant "s'y mettre" ou "s'y remettre" quel que soit leur âge, leur fragilité » et participent « à la lutte contre la sédentarité et la prévention des maladies chroniques associées », souligne Roxana Maracineanu. « L'objectif est de rapprocher professionnels de santé et du sport pour faciliter l'accès aux activités physiques et sportives », précise Agnès Buzyn.

La mise en place de 500 MSS d'ici à 2022 est l'une des mesures du plan Priorité prévention et de la Stratégie nationale sport santé. Pour rappel, un Français sur trois est en surpoids. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la sédentarité est à l'origine de 2 millions de décès par an dans le monde. Elle est la cause de 5 % des cardiopathies coronariennes, 7 % des cas de diabète de type 2, 9 % des cancers du sein et 10 % des cancers du côlon.

Des formes multiples

Les MSS, qui réunissent professionnels de santé et du sport, s'adressent autant aux personnes en bonne santé qui ressentent le besoin d'être accompagnées dans le chemin vers l'activité physique ou sportive, qu'aux patients souffrant d'affections longue durée, sur prescription médicale ou non. Leurs missions : accueillir, renseigner et orienter le public sur les offres disponibles localement et les professionnels qualifiés, et informer sur les bénéfices de l'activité physique.

Ces MSS prennent de multiples formes, à commencer par des espaces physiques installés au sein d'associations (monstade à Paris ou l'UFOLEP dans les Yvelines), d'établissements sportifs, de centres de santé, d'hôpitaux (CHU de Rennes), ou encore de structures itinérantes (par exemple, le bus DK'Pulse dans les Hauts-de-France).

Mais elles peuvent aussi se traduire par des plateformes Internet – comme dans l'Ain – ou des dispositifs numériques.

Un nouvel appel à projets sera lancé en mars 2020.


Source : lequotidiendumedecin.fr