« Le cas Rousseau »

Le philosophe et la maladie

Publié le 20/03/2012

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L’EXPOSITION itinérante intitulée « Le cas Rousseau, Je suis né infirme et malade » présente l’auteur des Confessions sous l’angle inédit de ses maladies et de leurs symptômes tels qu’il en fait état dans ses œuvres autobiographiques et dans sa correspondance. Cette exposition, produite par le Centre hospitalier de Chambéry en collaboration avec le centre hospitalier Saint Joseph-Saint Luc de Lyon, le CHU de Grenoble et les hôpitaux universitaires de Genève, s’inscrit dans le cadre de l’année Rousseau et du programme régional culture et santé. Conçue par Christine de Bissy (avec le scénographe Gilles Lambert) spécifiquement pour le cadre hospitalier, elle vise à présenter le philosophe avec ses souffrances, à travers les thématiques de quatre cabinets de curiosités : la mort de Jean-Jacques Rousseau, les maladies, la persécution, l’hygiène et l’éducation. Chaque cabinet fait l’objet d’une mise en scène spécifique avec des instruments médicaux, des planches d’anatomie, des gravures mais aussi des archives sonores et vidéo avec les voix de Michel Foucault et Jean Starobinski. La « machine Rousseau » sera inaugurée demain, dans le hall du centre hospitalier de Chambéry. Une conférence est également organisée mercredi 21 mars à 18h30 au Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de Chambéry (Hôtel de Cordon) pour savoir de quelle maladie ou de quelle folie Jean-Jacques Rousseau était atteint. Claude Wacjman, directeur de recherches à l’Université Paris Diderot (centre de recherches psychanalyse, médecine et sociétés), tentera de décrire les troubles du philosophe des Lumières à travers ses écrits. Le 24 avril, c’est le centre hospitalier Saint-Joseph-Saint Luc de Lyon qui accueillera l’exposition avant le CHU de Grenoble et les hôpitaux universitaires de Genève. Informations au 04.79.96.59.98 ou sur www.ch-chambery.fr.

S. H.