Il n’y a pas qu’en France que les épreuves d’examens sont contestées. Une grave polémique agite actuellement l’Italie, au centre de laquelle se trouve la grattachecca. Vous ne savez pas ce qu’est la grattachecca ? Et bien, un grand nombre de candidats au test de culture générale pour l’admission à la filière sanitaire de l’université romaine La Sapienza non plus.
La grattachecca est une spécialité romaine à base de sirop de fruit et de glace pilée. Et il s’agissait de répondre à la question à choix multiples : « Quel est le parfum typique servi à la grattachecca de Sora Maria, bien connue des jeunes Romains ? » La réponse était le citron, ce qu’ignoraient la plupart des provinciaux.
Le recteur de La Sapienza, Luigi Fratti, n’a pas eu d’indulgence pour eux. « C’est une question à laquelle pouvait répondre n’importe quel couillon, a-t-il affirmé. C’était la seule réponse possible et logique puisque parmi les autres figuraient le zabaione et le chocolat. »
Les journaux italiens ne se sont pas privés de citer d’autres questions relevant peu de la culture générale, certes indispensable pour les futurs membres des professions de santé. Portant, par exemple, sur une phrase du chanteur Vasco Rossi, le « Da Vinci Code » ou Monica Lewinsky.
L’UDU, syndicat universitaire, a déposé une plainte collective tandis que le président de l’association italienne des médecins généralistes a qualifié les quiz de « loteries » qui « n’évaluent pas l’aptitude à la profession ».
Dur métier que celui de rédacteur de questions d’examens !
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