Après l'Île-de-France début décembre, sept autres régions sont entrées en phase épidémique en métropole, cette 50e semaine (11 au 17 décembre), indique ce 20 décembre Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire. Les nouvelles régions concernées sont les Hauts-de-France, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la Bourgogne-Franche-Comté, les trois régions de la façade atlantique (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine) et l'Occitanie.
Quatre autres régions sont en pré-épidémie (Grand Est, Normandie, Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes), tandis qu'en Corse il n'y a « pas d'alarme ».
« Activité grippale en forte augmentation en métropole », a souligné Santé publique France, avec 193 consultations pour syndrome grippal pour 100 000 habitants en médecine ambulatoire et 9 % des consultations de SOS Médecins consacrés au syndrome grippal. Les passages aux urgences et hospitalisations ont plus que doublé en une semaine. En semaine 50, 31 cas graves ont été admis en réanimation (contre 22 en semaine 49), et depuis le 1er novembre, 4 décès ont été signalés.
En ambulatoire, 81 % des virus sont de type A (dont 64 % H1N1 et 15 % H3N2) et 19 % de type B.
« La vaccination est la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications », rappellent les autorités sanitaires, en sachant cependant qu'un délai de 15 jours après la vaccination est nécessaire pour être protégé.
Concernant la gastro-entérite aiguë, cinq régions sont en phase épidémique : Hauts-de-France, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA et Occitanie. Le meilleur conseil reste de se laver fréquemment les mains.
Enfin, concernant la bronchiolite, maladie enfantine qui a occasionné plus de 4 000 passages aux urgences du 11 au 17 décembre, toutes les régions en métropole sont en phase épidémique, hormis l'Île-de-France qui a passé ce pic et la Corse qui est épargnée.
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