LES INFECTIONS sexuellement transmissibles ne touchent pas que les plus jeunes. Une étude anglaise, publiée dans la revue « Student BMJ », montre que les cas d’IST ont doublé en 10 ans, chez les personnes âgées de 50 à 90 ans. Très peu d’études ont été menées sur ce sujet. Toutefois plusieurs explications sont avancées, comme l’allongement de la durée de vie, mais aussi certains changements physiologiques. En effet, les femmes ménopausées sont plus vulnérables à ce genre d’infection. À cela s’ajoute le fait que les hommes restent sexuellement actifs plus longtemps. Des études montreraient que 80 % des 50-90 ans seraient sexuellement actifs. Les auteurs suggèrent que l’arrivée de traitements de la dysfonction érectile pourrait expliquer la hausse des IST chez les hommes.
L’étude souligne que les 50-90 ans sont de plus en plus touchés par la syphilis, les infections à chlamydia, les gonococcies mais aussi par le VIH au Royaume-Uni mais aussi aux États-Unis et au Canada. Au Royaume-Uni par exemple, 20 % des personnes qui suivent un traitement contre le SIDA ont plus de 50 ans. Le nombre de nouveaux diagnostics a également doublé entre 2000 et 2009, ce qui fait que cette tranche de la population représente 13 % des personnes touchées.
Les médecins devraient, selon les auteurs, ne pas hésiter à rechercher une IST chez les patients de plus de 50 ans et discuter avec eux de prévention notamment chez les hommes traités pour une dysfonction érectile.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation