Le Dr Jean-Louis Muller a-t-il téléphoné sous sa douche un soir de novembre 1999 ? La réponse à cette étrange question, attendue ce jour à la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle, devrait peser lourd dans l’épilogue d’un long feuilleton judiciaire.
Le Dr Muller, médecin légiste alsacien, est jugé pour le meurtre de sa femme, retrouvée morte un jour d’automne dans la cave de la maison familiale, une balle dans la tête. Soupçonné d’avoir maquillé un assassinat en suicide, le mari a déjà été condamné, par deux fois, à 20 ans de réclusion – la première en 2008, la deuxième en 2010 –, avant que la Cour de cassation annule l’arrêt rendu en appel.
D’où ce troisième et dernier procès. Marqué par un coup de théâtre : 14 ans après les faits, deux témoins – les premiers gendarmes arrivés sur les lieux du drame – viennent de se souvenir que le Dr Muller avait alors les cheveux mouillés, « comme s’il sortait de la douche ».
Le médecin a-t-il pu tuer sa femme au sous-sol, puis monter prendre une douche pour effacer toute trace de son tir ? A-t-il aussi, pendant le même (très court) laps de temps, passé six appels téléphoniques comme l’enquête l’a établi ? Verdict imminent.
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