Mercredi 22 juin, lors des Journées internationales de la biologie (JIB), une table ronde a permis aux biologistes de faire le point sur l'accréditation en présence du COFRAC, organisme d'accréditation des laboratoires, de l'ARS Île-de-France et de la Direction générale de la santé (DGS).
Céline Perruchon, sous-directrice adjointe à la DGS, a annoncé à cette occasion qu'un amendement allait autoriser les laboratoires qui n'auraient pas passé la première étape d'accréditation mais qui auraient déposé leur dossier d'ici au 1er novembre prochain, à continuer d'exercer.
La réforme de 2013 ayant réformé la biologie prévoit qu'au 1er novembre 2016, 50 % des examens réalisés dans un laboratoire doivent être accrédités, sous peine de fermeture.
Mais le COFRAC étant en manque d'évaluateurs, de nombreux laboratoires sont en attente d'une première phase d'accréditation et craignent de devoir mettre la clé sous la porte au 31 octobre.
Aider ceux qui jouent le jeu
« Les laboratoires qui ont déposé leur dossier dans les temps et respecté la procédure, mais qui ne sont pas encore accrédités à 50 %, peuvent continuer à fonctionner jusqu'au 1er septembre 2017 », a précisé Céline Perruchon.
Les Syndicats des biologistes (SDB) et le Syndicat des biologistes des hôpitaux (SNBH), organisateurs des JIB, s'étaient émus de la situation il y a deux mois, espérant des garanties de la part du ministère de la Santé.
La France compte 1 016 laboratoires de biologie médicale, dont 319 hospitaliers. Seuls 135 avaient été évalués et 248 avaient eu une première visite en avril 2016. En Île-de-France, 113 laboratoires sur 194 sont accrédités, dont 42 au sein des hôpitaux.
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