Monsieur le Président,
Je vous ai déjà alerté de l’effroyable parcours judiciaire pénal et ordinal, que je subis très durement, depuis que vos services, abusés, volés par des assurés sociaux, immigrés d’Europe centrale, organisés en réseau, accédant frauduleusement aux indemnités journalières liées aux arrêts de travail, ont décidé, devant la Justice pénale, d’en rendre responsable, coupable, complice un praticien ordinaire (...).
Certains d’entre eux, démasqués, ont affirmé, qu’ils ne me consultaient que pour obtenir un arrêt de travail, que j’aurais accordé dans le but de les aider à entamer la fraude qu’ils avaient conçue. Un arrêt de travail est prescrit avec discernement, sans procurer ni droit, ni prestation, ni avantage.
Cependant, malgré la difficulté d’évaluer leur pathologie due au barrage absolue de la langue, c’est, néanmoins, mon devoir éthique de porter assistance à tous ; je les ai donc soignés, difficilement, mais avec efficacité et sécurité, sans rien connaître de leurs intentions malveillantes.
C’était une escroquerie, développée à mon insu, sur plusieurs années, opérée, en un processus interne aux caisses auquel le Médecin traitant n’est ni concerné, ni associé, ni informé ; vos assurés vous ont facilement trompés en produisant des fiches de paie et attestations d’employeurs, fictives, ne correspondant à aucune activité salariée, sans que leurs documents ne soient analysés, vérifiés.
Cette logique conduisant à impliquer les médecins à la distribution des prestations sociales est totalement infondée, insensée, stupide, absurde puisque celles-ci ne sont déclenchées que par l’accord et le sceau express et obligatoire, de votre médecin contrôleur, posté, noté en particulier, sur le volet 1 des arrêts de maladie, s’imposant aux caisses, justifiant ainsi de l’utilité médicale de la prescription.
Ce véritable verrou d’accès actionné uniquement par votre professionnel de santé, exonère d’office une quelconque responsabilité du médecin prescripteur. Néanmoins pour des raisons obscures et incompréhensibles, vos services décident de porter plainte contre moi pour escroquerie, s’appuyant sur mes prescriptions, s’affranchissant, en particulier, du secret médical absolu auquel ils sont soumis avec rigueur.
Dès lors, vos collaborateurs démembrent le diptyque des arrêts, donnent à la Justice le volet 2 pour appuyer une démonstration de complicité, mais occultent le volet 1, celui qui objective, avant tout paiement de prestations, l’acceptation formelle de vos caisses…
(...) Cette action judiciaire, menée sans que je puisse bénéficier d’un procès équitable, sans que les preuves de mon innocence soient produites et examinées, est de votre responsabilité pleine et entière car vous déteniez les documents originaux dans leur intégralité ; ces arrêts de travail auraient dû être confiés à la Justice tels que vous les aviez reçus… sous réserve expresse de la légalité de cette démarche. (...)
Une garde à vue exténuante, une mise en examen pour escroquerie en bande organisée, une incarcération dégradante préventive de 10 semaines, aboutissant à une condamnation pénale inimaginable de prison ferme, une compensation financière incompréhensible, ce sont des dégâts dévastateurs que vos services ont souhaités et initiés, par des procédés inqualifiables. (...)
Moi, je mettrai en œuvre tous les moyens pour faire reconnaître mon préjudice, démasquer et poursuivre devant tous les Tribunaux, ceux dont les actions honteuses et répréhensibles ont permis de détruire un homme.
Jamais un innocent n’acceptera d’être injustement condamné, car sa survie entière en dépend.
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