Dans l’édition 2010 de son analyse des dépenses de santé, l’OCDE constate une hausse générale de la part du PIB consacrée à la santé dans la trentaine de pays qui la composent. « Progrès technologique, attentes grandissantes de la population et vieillissement » se conjuguent pour expliquer ce phénomène, explique l’OCDE qui rappelle qu’en moyenne, la part « santé » du PIB est passée en son sein de 7,8 % en 2000 à 9 % en 2008.
L’organisation relève que « dans certains pays, la dégradation récente de la conjoncture économique, combinée à la hausse des coûts de santé, a entraîné une augmentation prononcée des dépenses de santé en proportion du PIB ». Les cas de l’Irlande et de l’Espagne sont cités. L’étude remarque aussi que « les gouvernements de la plupart des pays (...) prennent en charge la plus grande partie des coûts de santé ». « La part des dépenses publiques consacrée à la santé a augmenté dans la plupart des pays, passant d’une moyenne de 12 % en 1990 au niveau sans précédent de 16 % en 2008 », établit l’OCDE qui conclut : « Se trouvant dans l’obligation de réduire leurs déficits budgétaires, de nombreux gouvernements (...) vont devoir faire des choix difficiles pour préserver leurs systèmes de santé : freiner la croissance des dépenses publiques de santé, réduire les dépenses dans d’autres domaines, ou augmenter les impôts. »
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