L’UCI renforce les contrôles antidopage sur le Tour

Publié le 04/07/2014
1404483092535769_IMG_133503_HR.jpg

1404483092535769_IMG_133503_HR.jpg
Crédit photo : AFP

L’Union cycliste internationale (UCI) a conclu avec la Fondation antidopage dans le cyclisme (CADF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) un accord de collaboration pour améliorer les contrôles antidopage lors du Tour de France 2014 qui débute ce samedi 5 juillet.

Plusieurs mesures ont ainsi été arrêtées afin de conférer au système de contrôle un maximum d’efficacité. Depuis le mois de mai, grâce aux données de localisation fournies par la CADF, l’AFLD a procédé à des contrôles sur les coureurs les plus susceptibles de participer à la « Grande Boucle », en s’appuyant si besoin sur les agences antidopage des pays limitrophes. Peu avant le départ, des contrôles sanguins seront effectués sur l’ensemble des participants.

Des échantillons conservés pour des analyses ultérieures

Pour les étapes se déroulant au Royaume-Uni, l’AFLD, la CADF et l’Agence britannique contre le dopage (UKAD) collaboreront en matière de logistique et d’échange d’informations. Pour les étapes en France, les coureurs qui devront faire l’objet de contrôles seront choisis conjointement par la CADF et l’AFLD compte tenu des informations dont elles disposent.

Les trois instances ont décidé de conserver une partie des échantillons prélevés pour permettre des analyses ultérieures bénéficiant des progrès en matière de techniques de détection.

« Le programme antidopage mis en place à travers cet accord contient tous les éléments nécessaires pour atteindre les objectifs de la lutte contre le dopage, à savoir la protection de la santé des coureurs et l’éthique dans ce sport », a souligné Francesca Rossi, directrice de la Fondation antidopage dans le cyclisme. Brian Cookson, président de l’UCI, s’est lui réjoui « que l’ensemble des acteurs de la lutte antidopage œuvrent de concert pour garantir la réputation du cyclisme à l’occasion d’un événement majeur ».


Une médecine du travail pour les sportifs

Thierry Braillard, secrétaire d’État aux sports, s’est engagé ce jeudi à réfléchir sur le rôle et l’organisation d’une médecine du travail pour les sportifs, dans le cadre de ses travaux sur le statut du sportif de haut niveau.  Thierry Braillard a évoqué cette ambition devant  Roger  Legeay, président du mouvement pour un cyclisme crédible ( MPCC) et le  Dr  Armand  Mégret, médecin  référent du  MPCC.
À travers le suivi longitudinal, les cyclistes français affiliés à la  FFC, dont le  Dr  Mégret est également le médecin, sont déjà en quelque sorte soumis à une médecine du travail contrairement à leurs collègues d’autres disciplines.
 
Dr L. A.

Source : lequotidiendumedecin.fr