Le MEDEF a exprimé de vives critiques contre le projet de loi de santé.
L’organisation patronale épingle la « totale absence d’ambition » du gouvernement et redoute « une augmentation des dépenses publiques et in fine une probable destruction d’emplois. » « La soutenabilité financière du système n’est pas assurée aujourd’hui et encore moins demain », fustige le président du MEDEF, Pierre Gattaz, soulignant que l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie continue de progresser plus vite que le PIB.
La généralisation du tiers payant n’est pas jugée opportune. « Elle va coûter cher sans répondre à une nécessité », juge le patron des patrons car « des dispositifs existent pour protéger les plus démunis ».
La possibilité d’actions de groupe dans le domaine de la santé, « source d’hyperjudiciarisation », est perçue comme un « signal très négatif porté à l’innovation ». Le patronat apporte son soutien aux cliniques qui s’estiment pénalisées par la refondation du service public hospitalier (et l’interdiction de dépassement d’honoraires dans ce cadre). Le président du MEDEF demande que le secteur privé de la santé soit « pris en considération à son juste poids dans l’économie » française.
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