Plus d'un Français sur deux (55 %) assure que les propositions santé que feront les candidats à l'élection présidentielle 2017 « seront susceptibles d’avoir un impact sur [leur] choix au moment du vote », indique le dernier baromètre de l'institut Odoxa*. Les plateformes santé pèseront aussi sur le vote médical mais dans une moindre mesure : 35 % des praticiens interrogés admettent également que cela pourrait influencer leur vote.
Surtout, trois quarts des Français déplorent que les questions de santé soient « rarement » (68 %) ou « jamais » (8 %) évoquées dans les débats politiques et électoraux. Trois sondés sur quatre (76 %) estiment pourtant que la « préservation » du système de santé et d'assurance maladie solidaire « devrait être une priorité de l'action du prochain président » de la République, avant l'éducation (69 %), la lutte contre l'immigration clandestine (62 %), la préservation de l'identité nationale française (51 %) ou la défense de la laïcité (46 %), thèmes dont les candidats à la primaire à droite se sont largement emparés. La lutte contre le chômage et le combat contre le terrorisme (86 % chacun) et la lutte contre l'insécurité et la délinquance (80 %) arrivent cependant en tête des priorités.
* Sondage réalisé en ligne les 26 et 27 octobre auprès de 1 002 personnes âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas pour Orange, la MNH, la FHF et Ramsay-Générale de santé, avec le concours scientifique de Sciences Po.
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