Installée dans le Val-d’Oise, cette praticienne nous adresse ce courrier envoyé à sa caisse primaire d’assurance-maladie (en même temps qu’à son avocat) :
Madame, Monsieur,
Mon cabinet médical de pneumologie est à C.-en-P. Mon numéro de médecin pneumologue secteur I est xxx. Selon mon logiciel informatique, je suis pénalisée d’avoir pratiqué le tiers payant : vous me devez encore 670 euros datant de 2014 (notamment, par exemple, pour les patients « X » et « Y » qui sont de graves insuffisants respiratoires) et vous me devez 24 961 euros entre le 1er janvier et le 17 novembre 2015 – des tiers payants impayés datent de février, mars... juin, et le chiffre explose à partir de juillet 2015.
Après des échanges inefficaces avec un médiateur que j’avais engagé, je suis démunie. Me M., médiatrice, a écrit en RAR à vos services dont les réponses sont choquantes face à l’énormité des chiffres.
Vous parlez de onze feuilles « rejetées », oui mais combien d’« oubliées » pour 25 000 euros ? Comment peut-on être aussi inadapté aux réclamations ? J’ai refait les onze feuilles « rejetées » et vous les ai envoyées en RAR. Je suis dans une impasse et attends vos virements parcimonieux et votre « bon vouloir ».
Je ne peux plus payer mon loyer, mes comptes sont à découvert, je suis en grande difficulté et vous me devez plus de 25 000 euros.
Je vais prendre un avocat et débuter des démarches de recouvrement en vous demandant des dommages et intérêts, c’est une question de survie. La médiation et la conciliation n’ont servi qu’à me faire perdre du temps. Vous ne jouez pas le jeu du tiers payant et des médecins secteur I préconisé par le gouvernement. C’est nous, les médecins, qui souffrons de vos insuffisances.
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