Le ministre du Budget François Baroin a précisé que les besoins de financement en matière de dépendance étaient de l’ordre de 30 milliards d’euros, tout en précisant que les hypothèses de chiffrage variaient en fonction de l’échéance et des projections démographiques retenues.
Interrogé par « France Inter », « Le Monde » et « iTélé », François Baroin a déclaré que l’addition serait « à peu près du même ordre que (pour) la réforme des retraites » et précisé : « C’est la démographie qui va définir les conditions de la politique publique et donc de la mise en place de la prise en charge d’un cinquième risque liée à l’avancée du compteur de la vie. » Le ministre du Budget a jugé que le chantier de la dépendance était « un enjeu de société majeur » car « plus on va vieillir, plus l’État-providence devra répondre présent pour payer les retraites (...) et plus la réflexion sur la prise en charge personnalisée et/ou solidaire sur la dépendance se posera ».
Le grand débat national voulu par Nicolas Sarkozy s’annonce vif. Selon un sondage BVA pour « Les Échos », une toute petite majorité de Français (51 %) se dit prête à payer pour financer la réforme à venir. Surtout, aucune des grandes pistes à l’étude pour aider financer la perte d’autonomie ne provoque d’adhésion significative. Interrogés sur leur préférence, les Français ne choisissent qu’à 23 % la mise en place d’une deuxième journée de solidarité (en plus du lundi de Pentecôte), à 19 % l’obligation pour les personnes de plus de 50 ans de prendre une assurance privée dépendance et à 14 % l’augmentation de la CSG payée par les retraités. Surtout, 42 % affirment écartent toutes ces hypothèses. L’exécutif est prévenu.
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