« Le dopage ne faiblit pas », constate la ministre des Sports Chantal Jouanno, malgré les « nombreuses démarches et actions mises en œuvre par le ministère ». D’où la décision de lancer un plan 2011-2014 de prévention du dopage et du trafic des produits dopants, qui succède à celui lancé en 2008 par Roselyne Bachelot et son secrétaire d’État Bernard Laporte. « Internet, la tendance croissante à l’automédication ou encore l’engouement pour les compléments alimentaires ont banalisé le recours aux adjuvants, souligne la ministre. Aujourd’hui, le dopage touche de plus en plus souvent les sportifs amateurs, et ce de plus en plus jeunes. » Selon la ministre, la France est leader en Europe en matière de répression, c’est donc la prévention qu’il faut renforcer. Le plan quadriennal, qui devrait disposer d’environ 80 millions, s’articule autour de trois volets. Le premier volet concerne le grand public, avec des actions de sensibilisation lancées lors des grandes manifestations sportives hors stades ainsi qu’en collaboration avec la Fédération française d’haltérophilie, de musculation, de force athlétique et de culturisme et avec les clubs de remise en forme, les salles de sport et de musculation. Le deuxième volet ciblera le milieu sportif, en s’appuyant sur les fédérations et les clubs, les aides dépendant de leur engagement dans ce combat. Enfin, le troisième volet doit renforcer la prévention des trafics de produits dopants.
DOPAGE
Un nouveau plan de quatre ans
Publié le 18/04/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8945
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