Deux parents et des enfants. Certes, note une étude de l’INSEE, les couples évoluent et les mentalités aussi. Mais 90 % des Français continuent de penser que « pour grandir en étant heureux, un enfant a besoin d’un foyer avec un père et une mère ». La maternité reste une valeur sûre, 63 % des personnes interrogées estimant que « pour s’épanouir, une femme doit avoir des enfants ». La paternité n’est pas moins populaire, du moins chez les hommes. Car la moitié des femmes considèrent qu’un homme peut s’épanouir sans enfant.
La réalité n’est pas totalement à l’unisson. Les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses (18 % des enfants de moins de 25 ans en 2007 contre 8 % en 1968). D’ailleurs, la moitié des personnes interrogées s’accordent sur le fait que, « une femme peut avoir un enfant et l’élever seule si elle n’a pas envie d’avoir une relation stable avec un homme ».
Parallèlement, le rôle des pères est mieux reconnu, en cas de divorce, par exemple. Les hommes s’occupent d’ailleurs davantage de l’éducation de leurs enfants : ils y consacraient 11 min. par jour en moyenne en 1999 contre 8 min. en 1975 ! Quand les femmes y passent toujours le même temps, 38 min.
À terme, en France, peu de personnes restent sans descendance. C’était le cas, en 1999, de 10 % des femmes de 46 à 54 ans et de 14 % des hommes de 48 à 56 ans. Et l’on sait que, en 2010, le nombre d’enfants par femme en France (2,01) est le plus élevé d’Europe.
« INSEE Première », n°1339, chiffres de l’enquête « Étude des relations familiales et intergénérationnelles ».
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