Initiée dans la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016, et créée par le décret du 27 avril 2016, l'agence nationale de santé publique, ou Santé publique France, est née le 1er mai 2016.
Fusion de l'institut national de veille sanitaire (InVS), l'Institut national de prévention et de promotion de la santé (INPES), de l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), et de l'Adalis, cette nouvelle agence, dessinée sur le modèle des Centers for disease control and prevention (CDC) américains, veut réunir sous une entité unique tout ce qui regarde la santé des populations : la connaissance et la recherche, mais aussi la prévention et la promotion de la santé, l'alerte en case de menaces ou de crises sanitaires, jusqu'à l'action, avec pour horizon la réduction des inégalités sociales de santé.
Le Dr François Bourdillon, qui a préfiguré Santé publique France, a été nommé le 12 juin au poste de directeur général, pour 3 ans, renouvelables une fois.
Plusieurs actions de Santé publique France ont gagné en visibilité, comme les campagnes de lutte contre le tabac (« moi(s) sans tabac ») et contre le sida (ciblée sur les hommes ayant des relations avec les hommes, affichée dans les lieux publics). L'Agence a aussi communiqué sur les nouveaux chiffres de la pollution de l'air et lancé des enquêtes épidémiologiques sur l'impact psychotraumatique des attentats de 2015.
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