En partenariat avec l’Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (USEN, Institut de veille sanitaire (InVS), Université Paris 13), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) ; l’observatoire régional de santé (ORS) coordonne la mise en œuvre de l’étude sur l’Alimentation et l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire menée durant l’hiver 2011-2012, l’étude ABENA 2, qui fait suite à ABENA 1, réalisée en 2004-2005. Cette dernière avait permis une description des profils sociodémographiques d’une population à risques. On y constatait une très faible consommation de certains groupes d’aliments, et des fréquences particulièrement élevées de pathologies liées à la nutrition (obésité, hypertension, déficits vitaminiques et minéraux).
ABENA 2 précisera la situation nutritionnelle de cette même population, six ans plus tard, alors que le contexte économique a profondément changé. Ces informations permettront d’améliorer l’organisation de l’aide alimentaire en France. ABENA 2 porte sur des personnes ayant recours à l’aide alimentaire dans six zones urbaines françaises : Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine ; elle se base sur un questionnaire (sociodémographique, économique et comportemental) et des examens biologiques. Les premiers résultats seront disponibles à la fin de l’année 2012.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation