Annoncé le 31 janvier par le gouvernement, l’Office de suivi des délinquants sexuels ou violents sera créé à l’issue d’une « mission de préfiguration » initiée mercredi par les ministères de l’Intérieur et de la Justice.
Dirigée par Corinne Moreau, substitut général à la cour d’appel de Paris, cette mission devra fixer les prérogatives, les outils juridiques et techniques et les moyens de cette nouvelle structure « à vocation interministérielle ». Les conclusions de la mission sont attendues d’ici au 31 mars. Selon les ministères, cet office doit pouvoir « jouer un rôle tout à la fois de repérage, d’alerte et de prévention, et à terme, conduire un véritable travail d’analyse criminologique et comportementale, voire de profilage des délinquants sexuels ou violents les plus dangereux ». Il s’appuiera sur les compétences de différents professionnels : magistrats, conseillers d’insertion et de probation, travailleurs sociaux, officiers de police et de gendarmerie, psychiatres… L’idée d’un tel office figurait au rang des propositions gouvernementales en réaction à l’affaire « Laetitia Perrais ».
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation