« Une vision partielle et hospitalocentrée du système de santé » : c'est ainsi que la CSMF qualifie le rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) consacré à la lutte contre les violences faites aux femmes. Publié le 1er décembre dernier, le document préconise qu'une mission d'intérêt général de 15 à 20 millions d'euros par an soit débloquée, afin de « donner aux structures hospitalières les moyens d’organiser ces prises en charge ».
« Ceux qui peuvent le mieux et au plus tôt détecter les violences faites aux femmes sont les médecins libéraux en proximité directe et fréquente avec les patientes, en particulier médecins généralistes et gynécologues. Les cabinets libéraux sont aussi des "lieux clefs" pour prendre en charge les femmes victimes de violences, en lien avec l’ensemble des professionnels de santé de ville », écrit la CSMF dans un communiqué, en réponse à l'IGAS qui évoque comme « lieux clefs » les urgences hospitalières et les services de gynécologie obstétrique.
Le syndicat de libéraux juge primordial de « mieux sensibiliser, former et accompagner » les médecins de ville à la prévention et lutte contre les violences faites aux femmes. Et de « réclamer les moyens nécessaires à la hauteur de cet enjeu ».
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