De grands experts mondiaux (GIEC) affirment que la Terre se réchauffe à cause des gaz à effet de serre (CO2, CH4) et que l’activité industrielle et humaine en est la cause essentielle. Toutefois, des savants climatosceptiques ou climatocritiques très minoritaires contestent tout ou partie de ces affirmations. Qu’en est-il ?
Le réchauffement est-il une réalité ? Observons d’abord que l’on ne sait pas mesurer exactement la température moyenne de la Terre ni le taux atmosphérique moyen de CO2. Nous disposons seulement de mesures régionales et de projections mathématiques. Mais il y a des éléments objectifs : la fonte des glaciers et de la banquise.
Donc, oui, le réchauffement existe. Mais quelle en est la cause ?
Il pourrait s’agir de variations d’origine cosmique et/ou géologique. Au cours de ses 4 milliards d’années d’existence, la Terre a subi d’importantes variations climatiques (glaciation et réchauffements). La désertification qui progresse n’est pas récente ; il y a 15 000 ans, le Sahara était tempéré et verdoyant.
Après sa formation, la Terre était un enfer torride avec une atmosphère riche en CO2. Une autorégulation s’est effectuée (loi de Henry, fixation du carbone dans les roches sédimentaires du Crétacé). Pourquoi cette régulation ne pourrait-elle pas se poursuivre au prix d’une acidification (qui est observée) intermédiaire des océans ?
Certaines causes cosmiques sont discutables. L’influence de l’aphélie et de la périhélie de la Terre, et les variations de l’activité solaire ne semblent pas en cause, de même que la précession des équinoxes. Par contre, une très légère modification de l’inclinaison de l’axe terrestre à la suite des séismes et tsunamis pourrait entraîner une répercussion climatique. De même, la modification du champ magnétique terrestre (constatée actuellement) pourrait modifier la protection des pôles contre les rayons cosmiques et les particules solaires très énergétiques.
Le problème n’est donc pas si simpliste, il est complexe.
Néanmoins, l’accentuation rapide du réchauffement plaide en faveur d’une origine récente. L’ère industrielle et l’activité humaine sont alors pointées du doigt
(à suivre)
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