Pour cette course qui a lieu tous les quatre ans, le Dr Chauve s'assure aussi des capacités physiques des navigateurs, confrontés à des conditions extrêmes dans des bateaux toujours plus rapides et brutaux. Des formations sont également dispensées aux concurrents pour leur permettre, une fois sur l'eau, d'être « les yeux et les mains » du médecin de la course en cas de pépin médical.

Parfois, les skippers doivent faire face à des situations d'urgence. Cela a été le cas lors de la deuxième édition du Vendée Globe en 1992. Le navigateur Bertrand de Broc s'est alors recousu lui-même la langue après un choc. Durant la même course, un concurrent britannique a été contraint de naviguer vingt jours avec six côtes cassées pour rejoindre le port le plus proche.