Trois finalistes pour le poste de directeur général

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Publié le 22/05/2017
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Ils étaient 6 au début du processus d'élection en septembre dernier. Ils ne sont plus que 3 à espérer être élus mardi nouveau directeur général de l'OMS. Tous ont insisté dans leurs déclarations publiques sur la nécessaire reconquête de l'opinion publique que devra opérer l'organisation dans les années à venir.

Le Dr Sania Nishtar, originaire du Pakistan, demande ainsi que l'OMS « soit réformée pour être une organisation efficace, bien gérée, transparente, qui rende compte de son action, unie et rentable et où les décisions sont prises sur la base de données factuelles solides ». Elle plaide aussi pour que l'organisation dispose de « moyens financiers, techniques, institutionnels et technologiques de détecter, de diriger, de gérer et de coordonner les interventions face aux flambées épidémiques et aux situations d’urgence ».

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, proposé par l'Éthiopie, milite également pour une modernisation de l'institution, avec un accent mis sur la mise en place d’une couverture de santé universelle, la sécurité sanitaire, la santé des femmes, enfants et adolescents et des effets sur la santé des changements climatiques et environnementaux. « Une attention particulière étant portée à la transparence, à la responsabilisation et à une bonne utilisation des ressources », ajoute-t-il.

Le britannique David Nabarro a lui les yeux rivés sur les objectifs du développement durable et craint que l'OMS soit limitée par son budget. « Avec des coûts fixes significatifs, les effets de l'inflation et un budget qui n'augmente pas, il est difficile de faire plus et mieux sans réduire le nombre de taches, raisonne-t-il. La dépendance vis-à-vis des participations volontaires des états membres est inévitable mais elle ne doit pas nous encourager à poursuivre des activités qui peuvent être assurées plus efficacement par d'autres organisations. »

 

 

OMS

Source : Le Quotidien du médecin: 9583