Ali Baba et les antiâge

Publié le 11/04/2007

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PLEINE VIE

Avril

«LA LUTTE contre le vieillissement a des allures de caverne d'Ali Baba», affirme « Pleine Vie », qui s'intéresse ce mois-ci à l'univers des antiâge. Même s'il est bon de respecter les grands principes nutritionnels, de faire du sport et d'arrêter de fumer, cela ne suffit pas toujours. La difficulté est d'être sûr d'avoir le bon quota d'antioxydants. Il est parfois utile de recourir aux antioxydants, en particulier en cas de fatigue, après une maladie, une intervention chirurgicale, un choc affectif, ou au moment de l'entrée dans l'hiver. Attention, cependant, ce «ne sont pas des aliments magiques. Mal utilisés, certains d'entre eux, comme la vitamineE, peuvent avoir des effets pro-oxydants (donc toxiques) . Prendre trop d'antioxydants n'importe comment peut se révéler pire que de ne rien faire». Pour individualiser la prise en charge, le bilan de stress oxydatif reste la meilleure méthode, mais il est cher et n'est pas remboursé. «Une personne en bonne santé peut prendre des compléments alimentaires, à condition de respecter les règles», explique la revue. Probiotiques pour l'équilibre intestinal, oméga 3 pour le coeur et les vaisseaux, vitamines (E, C, bêtacarotène, sélénium, zinc), en respectant les apports conseillés, pigments et coenzyme Q10 (sardines et cacahuètes) sont d'excellents ingrédients antiâge. Si l'extrait de papaye verte n'a plus aucune crédibilité scientifique, la curcumine, une composante du curry, connue pour ses vertus anticancéreuses, est porteuse d'espoir. La substitution hormonale, elle, n'a aucune place en automédication. Ni la Dhea ni la mélatonine ne sont d'ailleurs en vente libre en France.

SELECTION DU READER'S DIGEST

Avril

Du miel sur les plaies

LES ÉGYPTIENS, les Assyriens, les Chinois, les Grecs et les Romains l'utilisaient déjà pour panser les blessures et soigner les maladies de l'intestin. Le miel fait aussi partie des recettes de grands-mères pour calmer la toux et les maux de gorge mais aussi pour apaiser le sommeil des enfants. Longtemps délaissé par la médecine, le doux élixir fait un retour en force «avec pas moins de 2000travaux» pour tenter de comprendre ses possibles bénéfices pour la santé, annonce « Sélection du Reader's Digest ». Dans les CHU de Montpellier et de Limoges, le miel permet déjà de traiter certaines plaies. Mais d'autres domaines sont concernés, comme celui de la récupération après l'effort. Les boissons à base de miel seraient aussi efficaces que les cocktails spécialisés, destinés aux sportifs. De plus, le nectar d'abeille serait un formidable atout minceur en raison de son fort pouvoir sucrant pour un faible apport calorique.

ENFANT MAGAZINE

Avril

Douceur pour une peau de bébé

LES CARACTÉRISTIQUES de la peau de bébé font qu'elle est plus fragile et qu'elle doit être traitée avec beaucoup de douceur. Immature à la naissance, «elle mettra deux à trois ans avant de remplir toutes ses fonctions», explique « Enfant Magazine ». L'épiderme est plus mince que celui d'un adulte et donc plus perméable aux agents extérieurs ; le derme est, lui, quatre fois moins épais ; les glandes sudoripares et les glandes sébacées ne fonctionnent pas encore pleinement. Cependant, les dernières peuvent, sous l'influence des hormones maternelles, sécréter un excès de sébum : de petits grains blancs (grains de milium) apparaissent alors. D'autres imperfections cutanées sont fréquentes : petites cloques d'eau provoquées par la rétention de sueur et appelées «Sundania» ou «bourbouille» ; dermite séborrhéique (rougeurs sur le visage, croûte de lait) ; acné. Elles finissent par disparaître en quelques semaines, mais la peau de bébé reste fragile aux agressions. L'hygiène comme les produits de toilette doivent être adaptés. Les composants les plus toxiques sont l'alcool et les huiles essentielles. A éviter jusqu'à l'âge de trois ans.

MARIE CLAIRE

Avril

Des légumes qui font du bien

«S'IL N'Y AVAIT que deux variétés à retenir dans la famille des choux, ce seraient le brocoli et le chou-fleur», estime « Marie Claire ». Tous deux appartiennent à la grande famille des crucifères et affichent un taux élevé de soufre qui leur confère de précieuses propriétés anticancer. En contrepartie, ce même soufre est responsable des désagréments digestifs (flatulences) souvent attribués aux choux. Une cuisson courte et à la vapeur permet de les réduire. Grâce à leur teneur en fibres, les deux légumes procurent une bonne sensation de satiété, alors qu'ils sont particulièrement peu caloriques (moins de 50 calories pour une portion moyenne de 200 g). Ils possèdent en outre une grande variété de sels minéraux : potassium, calcium, et sont fortement concentrés en vitamine C (60 mg/100 g). Les brocolis contiennent un peu plus de provitamine A (caroténoïdes) que le chou-fleur. Ils doivent être évités en cas de goutte ou d'antécédents de calculs rénaux, compte tenu de leur richesse en acide urique.

> Dr LYDIA ARCHIMÈDE