Santé à l'école, les grands moyens ?

Bientôt des médecins « non scolaires » pour enrayer la pénurie

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Publié le 09/11/2017
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Lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, a levé le voile sur le budget alloué à la médecine scolaire dans les prochains mois et sur la stratégie du gouvernement. 

Interrogé par la députée Aina Kuric (Marne, LREM), le ministre a précisé que la médecine scolaire bénéficierait d'une enveloppe de 687 millions d'euros en 2018 dont 681 millions au titre de la rémunération des personnels de santé scolaire.

Priorité sera donnée – conjointement avec le ministère de la Santé – à la visite médicale pour les enfants de six ans, « qui n'est pas réalisée aujourd'hui pour tous les élèves, alors qu'elle doit être systématique ».

Le ministre reconnaît « le problème d'attractivité » de la profession, qui compte de nombreux postes non pourvus. « Des améliorations sont prévues : la médecine scolaire pourra bientôt être choisie à la sortie de l'internat, mais surtout nous comptons sur la mobilisation de médecins non scolaires », a expliqué Jean-Michel Blanquer qui va s'entretenir avec les organisations représentatives de la profession.

Le locataire de la rue de Grenelle a rappelé à cet égard l'importance du dépistage des troubles auditifs et oculaires, de l'éducation à la santé ou encore de la prévention de l'obésité dès le plus jeune âge.

La France compte 1 000 médecins scolaires pour plus de douze millions d'élèves

 

M.F

Source : Le Quotidien du médecin: 9617