Dans un article publié le 18 février 1872, « Über eine eigentümliche Form von progressiver, perniciöser Anaemie », le médecin allemand, qui fut le premier à observer les hémorragies rétiniennes, donne une description détaillée d’une anémie par déficit en vitamine B12. Il utilise pour la première fois l’appellation d’anémie pernicieuse progressive en raison de son caractère incurable.
Par la suite, Biermer rassembla en 1888 à Zurich quinze nouvelles observations d’anémie idiopathique. Avant lui, Thomas Addison avait déjà décrit en 1849 la même maladie lors de ses études sur l’insuffisance surrénale.
[[asset:image:4461 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":[],"field_asset_image_description":[]}]]Parmi les autres recherches entreprises par Biermer, on peut citer celles sur les muqueuses de chiens trachéotomisés qui lui permirent défaire paraître en 1855 un ouvrage sur « L’enseignement sur les expectorations dans les maladies des bronches ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature