Après avoir donné son feu vert fin 2018 à l’usage du cannabis thérapeutique dans certaines situations cliniques, l’ANSM vient d’entériner les modalités pratiques des premières expérimentations.
Le cadre retenu vise à « sécuriser au mieux la prescription et le suivi des patients » souligne l’Agence du médicament.
Comme proposé fin juin par le CSST, le traitement ne pourra être initié que par des médecins qui exercent dans des centres ou structures de référence, dans les indications retenues préalablement (douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles, certaines formes d’épilepsie pharmacorésistantes, certains symptômes rebelles en oncologie type nausées, vomissements, anorexie..., situations palliatives et spasticité douloureuse de la SEP ou des autres pathologies du système nerveux central). Les prescripteurs devront obligatoirement avoir été formés au préalable.
Une fois le traitement du patient stabilisé, le relai pourra être pris par la médecine de ville « après accord préalable entre les deux médecins ».
La dispensation des produits pourra se faire en pharmacies à usage intérieur (PUI) et en officine.
Pour la sécurisation du suivi des patients, l’ANSM prévoit la mise en place d'un registre national électronique exhaustif qui recueillera les effets indésirables mais permettra également d’obtenir de premières données cliniques d’efficacité en France.
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