Le « Medical Press », au dire du « Journal de Médecine de Paris » annonce que Doyen a fait une démonstration à la Société clinique d’Édimbourg sur les avantages du cinématographe appliqué à la médecine.
Il avait projeté sur un écran une série de photographies animées reproduisant les diverses phases d’une opération chirurgicale ; et le temps employé à la projection a été approximativement celui que le chirurgien a mis pour réaliser son opération.
La démonstration a été faite pour établir l’utilité du cinématographe dans l’enseignement de la médecine opératoire, ainsi que nous l’avons indiqué nous-même il y a plusieurs mois déjà. Il est certain, ajoute le journal anglais, que ceci ouvre une nouvelle voie aux éducateurs de la jeunesse. On pourrait, fait spirituellement remarquer le rédacteur, y ajouter un phonographe qui recueillerait les exclamations des assistants et les gémissements du patient : l’attraction serait alors parfaite !
On sait que Doyen a fait la même communication à l’Association médicale britannique.
D’un autre côté, récemment à Paris, M. Truffier, que les communications à effet, mais intéressantes, de Doyen, empêchent de dormir, a fait des expériences de cinématographie à l’hôpital de la Pitié, dans son service, ainsi qu’à l’École pratique de la Faculté de Médecine. Elles ont, paraît-il, donné d’excellents résultats. Il n’est pas douteux, dit encore la « Presse médicale » qu’il y ait là une méthode qui peut rendre de grands services dans l’enseignement de la médecine opératoire.
(Gazette médicale de Paris, novembre 1898)
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