Réaliser 20 000 prélèvements hebdomadaires et autant de tests ESB sur les bovins de plus de trente mois destinés à la consommation humaine, la tâche s'annonçait rude (« le Quotidien » du 18 décembre). De fait, le programme de dépistage obligatoire a connu la semaine dernière des débuts chaotiques. Sur le terrain, c'est la confusion, en raison du manque de laboratoires agréés et de matériel, ainsi que des défaillances logistiques diverses.
« Si ces dysfonctionnements se poursuivent, a averti José Bové, leader de la Confédération paysanne, on risque de saturer les incinérateurs et d'être en pénurie de viande, ce qui est une véritable folie et une aberration. » Les animaux non testés doivent en effet faire l'objet d'une destruction, ce qui fut le cas pour 1 534 bovins depuis le début de l'année, qui, n'ayant pu subir le test, ont été incinérés.
Selon le ministère de l'Agriculture, 11 000 tests ont été réalisés la semaine dernière et l'objectif de 20 000 tests hebdomadaires devrait être atteint dès cette semaine. Cent cinquante laboratoires d'analyse sont actuellement opérationnels, les deux derniers ayant été agréés dans l'Orne et les Deux-Sèvres. Quarante-deux candidatures sont à ce jour en cours d'agrément.
Dépistage de l'ESB : laborieux démarrage
Publié le 07/01/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6829
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