La chirurgie est de moins en moins invasive et la radiologie interventionnelle l’est de plus en plus… Il faut donc que des moyens spécifiques soient mis en œuvre pour développer cette activité : expertise diagnostique et thérapeutique, mais aussi modes organisationnels, équipements, environnement permettant des pratiques de qualité.
Il faut notamment souligner la nécessité de disposer d’équipements adaptés et dédiés : en effet, il est essentiel de disposer de modalités dédiées d’imagerie qui soient volumiques, tout en augmentant l’espace libre autour du malade par exemple en disposant de tunnels de scanner élargis. Cela améliore à la fois l’accessibilité et l’asepsie des gestes percutanés.
D’autres améliorations techniques facilitent les gestes en augmentant l’autonomie, la radioprotection et le contrôle visuel des opérateurs pendant la procédure. Des « modules interventionnels » sont développés à cet effet par les constructeurs. Mais aussi, les équipements d’imagerie en coupe dédiés à la radiologie interventionnelle pourraient bénéficier d’autorisations supplémentaires spécifiques, « libérant ainsi en outre du temps machine sur celles utilisées uniquement à titre diagnostique ».
Enfin, les constructeurs développent des équipements hybrides couplant imagerie vasculaire/canalaire et visualisation en coupes (« CT like ») sur le même équipement. De telles machines vont permettre de répondre au mieux aux besoins de la radiologie interventionnelle cancérologique, en plein essor au travers de techniques telles que l’ablation tumorale percutanée et le traitement guidé de la douleur.
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