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Des probiotiques pour restaurer la flore vaginale

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Publié le 07/04/2016
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flore vaginale

flore vaginale
Crédit photo : PHANIE

Au niveau vaginal, lorsque la flore est saine et équilibrée, on trouve entre 100 millions et 1 milliard de germes par millilitre de sécrétions vaginales.

Cette flore est composée entre 90 et 95 % de lactobacilles de différentes souches (192 répertoriées en 2013). « Les lactobacilles forment un biofilm protecteur chargé de défendre le vagin contre les agressions internes et externes grâce à la production d’acide lactique et de peroxyde d’hydrogène, explique le Dr Jean-Marc Bohbot, infectiologue et directeur médical de l’Institut Fournier (Paris). Ainsi, les lactobacilles, garants de l’équilibre de la flore vaginale inhibent la croissance, l’expansion et l’adhésion des agents pathogènes. »

Or, de nombreux facteurs contribuent à diminuer la quantité de lactobacilles : la prise de certains médicaments (antibiotiques, antiseptiques locaux, anti-acnéiques…), les variations hormonales (grossesse, contraception, cycles menstruels, DIU, ménopause…), une hygiène intime excessive ou inadaptée (douches vaginales), le tabac, le stress… Les sous-vêtements synthétiques longtemps incriminés sont en fait sans effet.

Moins de risque de récidives 

Des infections vaginales peuvent alors apparaître : candidose qui se manifeste par des brûlures, des démangeaisons et des pertes épaisses, blanches ou vaginose qui entraîne des pertes vaginales malodorantes très gênantes. « 70 à 75 % des femmes souffrent d’une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie, avec une récidive plusieurs fois dans l’année pour 5 à 10 % d’entre elles », souligne le Dr Jean-Marc Bohbot. En cas d’infection vaginale, en accompagnement des traitements classiques, il est nécessaire de reconstituer la flore vaginale. « Il est démontré que l’administration de probiotiques par voie vaginale pour réensemencer la flore en lactobacilles permet de réduire le risque de récidives de vaginose. »
0Parmi les lactobacilles, le lactobacillus crispatus est le plus fréquent dans la flore saine (près de 50 %) et produit le plus de peroxyde d’hydrogène (95 %), mais il diminue aussi très fortement en cas de déséquilibre.
Les laboratoires Iprad ont réussi pour la première fois à stabiliser et formuler cette souche fragile et sensible que l’on retrouve dans Physioflor gélule vaginale (1 au coucher pendant 7 jours) et Physioflor LP comprimé vaginal (1 comprimé au coucher, puis un autre, 4 jours après). 

Conférence organisée par les Laboratoires Iprad

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin: 9486